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Accueil Prise en charge des patients Leucémies Aiguës MyéloïdesLeucémies Aiguës Myéloïdes
...Définition
LeucémieVotre sang contient des cellules cancéreuses.
Ce sont des cellules sanguines immatures appelées « blastes »AiguëLa maladie s’installe rapidement et le
traitement doit commencer dans les jours suivant le diagnosticMyéloïdeLes « blastes » s’accumulent dans votre moelle osseuse qui ne parvient plus à assurer correctement la production de cellules sanguines normales
LeucémieVotre sang contient des cellules cancéreuses.
Ce sont des cellules sanguines immatures appelées « blastes »AiguëLa maladie s’installe rapidement et le
traitement doit commencer dans les jours suivant le diagnosticMyéloïdeLes « blastes » s’accumulent dans votre moelle osseuse qui ne parvient plus à assurer correctement la production de cellules sanguines normales
Comprendre les leucémies
L’origine est le plus souvent inconnue.
Les leucémies aiguës myéloïdes ne sont généralement pas transmissibles à la descendance (de rares familles présentent une prédisposition avec plusieurs membres pouvant être touchés)La maladie peut survenir à tout âge mais touche principalement les adultes de plus de 40ans.
Plus de 50% ont plus de 65 ans.5/100 000 personnes sont atteintes de LAM
Le diagnostique repose sur :
- une prise de sang (NFS) pour identifier d’éventuelles anomalies (manque de globules rouges, de globules blancs ou de plaquettes).
- un examen de la moelle osseuse (myélogramme) qui permet de réaliser des examens de cytologie (recherche des cellules anormales, notamment les cellules immatures « blastes » et des anomalies morphologiques),
de cytogénétique (analyse des chromosomes ou « caryotype »),
de biologie moléculaire (détection des mutations génétiques) de cytométrie en flux (analyse des caractéristiques des cellules, comme la présence de marqueurs spécifiques à leur surface) - Une biopsie médullaire (ponction de l’os du bassin) est parfois requise pour le prélèvement de liquide céphalorachidien (recherche d’éventuelle atteinte neurologique).
- des bilans complémentaires peuvent être réalisés avant de débuter un traitement : Bilan rénal, hépatique, pulmonaire (radiographie thoracique) et cardiaque (électrocardiogramme, échographie). Évaluation gériatrique (selon votre âge ou vos comorbidités).
Substances : tabac, produits chimiques,
rayonnement ionisant, chimiothérapies ou
radiothérapies utilisées pour traiter d’autres
cancersAnomalie génétique (trisomie 21,
neurofibromatose ou anémie de Fanconi)
ou maladie hématologiques préexistante
(syndromes myélodysplasques…)- Fatigue, pâleur, palpitations
et essoufflement : signes d’une anémie (manque de globules
rouges). Si vous souffrez d’une atteinte des coronaires, vous pouvez aussi
présenter des crises d’angine de
poitrine. - Fièvre et infections
(notamment pulmonaires) : Signes de leucopénie ou neutropénie (manque de globules blancs). Ces infections peuvent devenir
graves en l’absence d’un traitement
antibiotique. - Saignements (surtout des
muqueuses), points rouges sur
les membres et hématomes : Signes de thrombopénie (manque de plaquettes). Ces hémorragies peuvent être
aggravées si vous prenez des
anticoagulants ou antiagrégants
plaquettaires (aspirine, plavix).
La recherche
Le processus d’accumulation de mutations génétiques
Identification de différents gènes clés impliqués dans la prolifération et la survie des cellules leucémiques
Alexandre puissant et son équipe
Les mécanismes adaptatifs permettant aux cellules leucémiques de résister aux traitements.
Développement d’un nouvel agent pharmacologique innovant (PROTAC) pour ralentir la LAM en ciblant et dégradant une protéine, ce qui augmente la sensibilité de la LAM aux traitements. Cet agent est encore en développement
Alexandre puissant et son équipe
Les interactions moléculaires et cellulaires entre les cellules hématopoïétiques et la niche ostéo-médullaire.
Développement de stratégies thérapeutiques préventives et curatives permettant d’améliorer le pronostic des patients atteints de LAM
Lina Benajiba et son équipe
Plateforme permettant de tester divers traitements en parallèle sur des échantillons de patients au laboratoire afin d’évoluer vers une médecine personnalisée
Identification du ruxolitinib (un médicament)comme un agent potentiellement capable d’améliorer l’efficacité de la chimiothérapie standard chez certains patients
Raphael Itzykson et son équipe
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Les traitements de la leucémie aiguë myéloïde
Le traitement vise à obtenir la disparition des « blastes », permettant ainsi à la moelle osseuse normale de reconstituer les populations normales de cellules du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes).
Il y a plusieurs phases de traitement.
Si vous avez moins de 60 ans, ou plus de 60 ans sans comorbidités :
Hospitalisation : 4 à 6 semaines (10 jours de traitement + 3-4 semaines de surveillance pour réduire les risques d’infection)
1. Mise en place d’un cathéter
Le traitement peut être toxique pour les veines du bras, le cathéter est donc placé dans une grosse veine proche du cœur, au niveau du cou (installation faite en bloc opératoire). Vous le garderez pendant toute la durée du traitement et même à domicile, avec des soins à réaliser par une infirmière à domicile.
2. Traitements par chimiothérapie intensive qui s’appelle « 3+7 »
Cytarabine : administrée par perfusion continue pendant 7 jours.
Daunorubicine et Idarubicine : administrés après la cytarabine, par perfusion intraveineuse, pendant 3 jours. Inhibiteurs spécifiques : dans certains cas et selon le type de votre leucémie, des médicaments comme le Midastrone ou Ivosidenib peuvent être ajoutés. Votre médecin peut également vous proposez d’être inclus dans un essai clinique afin d’avoir accès à une molécule innovante.
But : détruire les cellules malades (blastes) présentes dans votre sang et votre moelle osseuse.
Ce traitement, fait aussi baisser toutes les cellules sanguines (globules blancs ,rouges et plaquettes) vous rendant susceptible aux infections. Durant cette période de 3 à 4 semaines, appelée « aplasie », vous serez hospitalisé(e) pour vous protéger des infections, en attendant que votre corps recommence à produire suffisamment de cellules sanguines.
Pendant cette période :
À la fin de la phase d’induction, un nouveau myélogramme est réalisé pour vérifier si la moelle recommence à produire normalement les cellules sanguines, et si les cellules leucémiques ont bien disparues. Si c’est le cas, on parle alors de rémission complète et vous pouvez passer à la deuxième phase!
Quelques semaines après le traitement d’induction.
En hospitalisation, cette phase comprend plusieurs cures de chimiothérapie, généralement 2 à 4, espacées de quelques semaines. Entre chaque cure, une période de repos est prévue pour permettre à votre corps — et en particulier à votre moelle osseuse — de reconstituer les cellules sanguines. Vous pourrez rentrer à domicile entre les cures.
But : renforcer les résultats du traitement initial et de réduire le risque de rechute. Elle vise à éliminer d’éventuelles cellules leucémiques résiduelles, même si elles ne sont plus visibles dans les analyses.
Réalisée après les phases d’induction et de consolidation, si vous présentez un risque élevé de rechute.
Il s’agit d’une greffe de cellules souches allogéniques : il vous faut un donneur compatible (antigène du leucocyte humain ou HLA compatible). Le plus souvent, le donneur est un membre de la famille (frère, sœur, parent, enfant), mais cela peut être toute personne dont la moelle est compatible avec la votre !
But : remplacer la moelle osseuse malade par une moelle saine
En savoir plus sur “greffe”.
AZA VEN :
Ce traitement vise à contrôler la maladie tout en préservant la qualité de vie, sans avoir recours à une chimiothérapie intensive.
Un ajustement des cycles du traitement en fonction de l’évolution de la maladie offre une prise en charge personnalisée et généralement mieux tolérée, en particulier chez les patients les plus vulnérables. Le traitement peut débuter en hospitalisation, puis se poursuivre en hôpital de jour et à domicile grâce à l’hospitalisation à domicile.